Décembre 2002
SOS FINANCES
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TOUR DE SAUVABELIN
Pourquoi une tour d'observation à Sauvabelin ?
L'Union des sociétés de développement de Lausanne, dont
fait partie la SDSV ; a décidé de marquer l'entrée dans
le troisième millénaire par une réalisation originale,
didactique et utile .
Il y a cent ans, nous avons largement contribué, avec le concours de la Ville de Lausanne, à la création du lac artificiel de Sauvabelin. Nous allons donc rester dans cette même région pour mener à bien la construction d'une tour d'observation, qui offrira un panorama unique et étendu du bassin lémanique à nos habitants, ainsi qu'aux touristes en villégiature dans notre belle cité. Avec l'aide de la population lausannoise, de sponsors et des sociétés de développement, nous souhaitons réunir les fonds nécessaires à cette construction.
Nous sommes certains que, dans la cadre des futurs aménagements
de Sauvabelin, cette tour, érigée en bois, apportera une contribution
importante à ce site exceptionnel.
Aujourd'hui, nous sommes déjà en possession du permis de construire
et nous entrons dans la phase la plus importante, à savoir la réalisation,
ce qui devrait nous permettre d'inaugurer cet ouvrage en 2003.
Cliquez sur l'image pour visiter la tour
Historique
C'est durant les années 80, Julius Natterer, professeur à l'EPFL, propose à ses élèves l'étude de diverses constructions de bois s'intégrant harmonieusement et fonctionnellement en forêt. Dans la foison des projets présentés et durant les discussions qui entourèrent la création de la Maison de la forêt de la Ville de Lausanne (1990 à 1992), on retrouve plusieurs esquisses d'une tour d'observation du paysage et de la nature. Par la suite, au cours de fertiles échanges de vues entre le professeur Julius Natterer et René Badan, alors responsable des forêts lausannoises, le projet d'une construction élevée, faite de bois massif avec plate-forme d'observation se précisera et s'affinera.
Le choix d'un site d'implantation se pose alors et , à la suite d'une motion et d'une interpellation (1994-1996) déposées par M. Pierre Payot par le Conseil communal, ce dernier approuve la proposition municipale. La tour d'observation sera, selon cette proposition, construite au sommet de la colline boisée de Sauvabelin, sur trois réservoirs fournissant la nécessaire fondation bétonnée, dans une clairière préexistante évitant ainsi tout abattage d'arbres pour sa construction.
Le 12 mars 1998, la Municipalité délivrait un premier permis
de construire à l'Union des sociétés de développement
de Lausanne, maître de l'ouvrage.
Le site de Sauvabelin
L'histoire du site de Sauvabelin nous permet de mieux comprendre les importants investissements consentis depuis plus d'un siècle, afin d'offrir aux Lausannois et aux touristes un lieu d'accueil privilégié.
La mise en eau de l'étang artificiel date de 1888. Cette initiative est à mettre au compte de la Société de Développement de Lausanne. En 1900, sous l'impulsion de l'Association des Intérêts de Lausanne, les services communaux engageaient des travaux considérables sur le site de Sauvabelin, afin que les habitants de la ville puissent se rendre sur les hauteurs de la capitale vaudoise et y respirer un air pur déjà rare au début du siècle passé. Il y avait également une volonté de marquer symboliquement l'entrée des Lausannois dans le vingtième siècle. On y créa notamment la cure d'air et le parc aux biches, que de très nombreux lausannois ont visités depuis lors.
Aujourd'hui, le site de Sauvabelin est toujours aussi attractif et autant couru qu'à cette époque, mais il a connu certains changements notables. En 1948, le funiculaire reliant le quartier de Montmeillan au Signal a été remplacé par une ligne de bus raccordée au réseau des transports publics lausannois, ce qui permet désormais à chacun de se rendre à Sauvabelin depuis la ville et sa périphérie. Cette même année, le parc aux biches était réaménagé et agrandi, après sept ans de fermeture en raison de la guerre. Aujourd'hui, il constitue toujours une attraction très prisée du public.
Enfin les aménagements existants à l'heure actuelle permettent d'accueillir les très nombreux visiteurs du bois de Sauvabelin, tout en ménageant au mieux l'environnement naturel
Accès à la tour et exploitation
L'accès au site sera possible par les transports publics de la région lausannoise (ligne 16 et 8) et les promeneurs pourront s'y rendre à pied en quelques minutes depuis le restaurant du lac de Sauvabelin.
La tour d'observation sera ouverte au public principalement pendant la journée et exceptionnellement en soirée. Le nombre de visiteurs sera contrôlé et limité à environ 80 par heure, au moyen d'un portillon automatique. La surveillance de l'enceinte et de la tour sera du ressort des services de la Ville de Lausanne, actuellement gestionnaires du site.
financement
Afin de conserver le caractère populaire et fédérateur du projet, les auteurs ont prévu de le financer par la vente de marches d'escalier et de lames de plancher (caillebotis) aux personnes, associations ou entreprises intéressées. Celles-ci auront la possibilité d'inscrire le libellé de leur choix sur des plaquettes de bois fixées sur une des 300 marches (150 à la montée et 150 à la descente ou sur une des 55 lames de plancher au niveau du sol. Ainsi, les noms des donateurs figureront en permanence sur la tour d'observation.
Le prix de la marche d'escalier est fixé à CHF
1'000.- pour les personnes physiques et les associations à but non lucratif.
Il est de CHF 3'000.- pour les entreprises.
Le prix des lames de plancher est pour toutes les catégories de CHF 10'000.-.
Les emplacements des inscriptions seront attribués par tirage au sort.
Renseignements à la rédaction de la SDSV
tour de Sauvabelin en bref :
maître d'oeuvre : | Union des sociétés de développement lausannoise |
architecte : | Bernard Bolli service d'architecture de la Ville de Lausanne |
concepteur : | Professeur Julius Natterer (Bois Consult Natterer SA - Etoy) |
localisation : | Sur la butte des réservoirs d'eau potable de Sauvabelin (travaux en cours) |
Escalier : | Hélice constituée de marches empilées sur un axe central, permettant ainsi de monter et de descendre en empruntant deux cheminements différents (pas de croisement des utilisateurs) |
Matériaux : | Bois massif issu des forêts lausannoises (douglas) et verre pour les ballustrades |
Fondations : | Dalle circulaire de 12,5 m de diamètre, reposant sur une couronne de 7 micropieux fichés entre les réservoirs |
Système porteur : | Poteaux verticaux à la périphérie et noyau métallique au centre des marches assurant la reprise des charges dues au poids propre et aux utilisateurs, ainsi qu'à celles du vent |
Stabilité de la structure : | Balustrade en verre liée aux poteaux périphériques, ainsi qu'aux marches d'escalier |
hauteur totale : | 35 mètres |
niveau de la plate-forme : | 30 mètres |
diamètre de la base : | 12 mètres |
diamètre de la couronne : | 10 mètres |
Poids : | 80 tonnes |
nombre de marches : | 150 demi-marches pour la montée et 150 demi-marches pour la descente |
Largeur des demi-marches : | 3 à 6 mètres |
temps de parcours complet : | environ 30 minutes par personne |
capacité d'accueil : | 40 personnes à la fois, soit 80 personnes env. par heure |
coût : | environ fr. 1'000'000.-- |
Vous avez accepté , le 24
novembre 2002 le M2, métro Ouchy-Epalinges
Construire aujourd'hui - La qualité de vie demain
Un métro sur pneus
Le métro sur pneus est capable de gravir à bonne vitesse les pentes
lausannoises (12% à certains endroits ; 5,7 % en moyenne sur l'ensemble
du parcours). Ce système s'est imposé sur le moteur linéaire
et la traction par câble notamment. Il répond à toutes les
exigences en matière d'adhérence, confirmées par le Centre
des tests dynamiques de Vauffelin près de Bienne.
Pilotage automatique
Le métro M2 est entièrement automatisé, géré
depuis un poste central de commande. Ce qui se traduit par des frais d'exploitation
moindres et qui permet une plus grande souplesse en cas de forte affluence.
Les quais sont équipés de portes palières de sécurité
et un personnel d'accompagnement assiste les voyageurs.
Une ligne en site propre intégral
M2 circule sur une ligne en site propre, à double voie (sauf dans le
tunnel sous la gare CFF), souterraine sur 70% de son tracé. Solution
idéale aux problèmes de sécurité et de saturation
des transports publics en milieu urbain, le métro peut se développer
sans interférer sur le trafic de surface.
Des stations sûres et pratiques
Les stations souterraines sont situées le plus près possible de
la surface. Elles sont pourvues d'escaliers, d'ascenseurs et de facilités
pour les handicapés. On a tiré parti de la déclivité
lausannoise pour créer des dessertes sur plusieurs niveaux, faciliter
les accès par des rampes et privilégier autant que possible l'arrivée
de lumière naturelle.
M2 en bref
Le tracé :
o une ligne en site propre, souterraine à 70% ;
o 6 km d'Ouchy à Epalinges, dont 1,5 km se substituant à l'actuelle
ligne Lausanne-Ouchy ;
o 14 stations ;
o 375 mètres de dénivellation ;
o 5,7% de pente moyenne avec des pointes à 12%.
Les performances :
o 25 millions de passagers par an ;
o 37000 emplois desservis ;
o 60km/h de vitesse de pointe ;
o 18 minute d'un bout à l'autre de la ligne ;
o jusqu'à 6600 personnes/heure dans chaque sens ;
o 1 rame toutes les 3 minutes entre la Gare CFF et La Sallaz (toutes les 6 minutes
sur le reste de la ligne).
Les véhicules :
o 15 automotrices à 2 voitures, avec articulation entre les voitures
;
o véhicules articulés à 4 bogies moteurs ;
o 6 portes coulissantes par côté ;
o 222 places (2 fois plus qu'un trolleysbus articulé), dont 62 places
assises ;
o sur pneus ;
o entièrement automatiques ;
o 70 personnes pour le fonctionnement du système.
L'écologie :
o une technologie électrique respectueuse de l'environnement ;
o 6000 voitures en moins par jour ;
o une des cipales mesures du plan de protection de l'air de la région
lausannoise.
Finances :
o 590 millions de francs de budget ;
o un financement conjoint Confédération, Canton de Vaud, Commune
de Lausanne ;
o un investissement pour un siècle.
LUDOTHEQUE
" LA CIGALE ET LA FOURMI "
|
Mme Sonja Bär, au nom du Comité, nous prie d'insérer
quelques renseignements concernant la ludothèque créée,
il y a six ans et demi dans notre quartier. Elle se trouve dans le collège
de Boissonnet et est ouverte le
On y trouve
des jeux de sociétés, des puzzles, des jeux de construction,
des jeux de bébé, cuisinettes, jeux d'extérieur, jeux
électroniques, games-boys et cassettes games-boys et CD-roms.
Le prix de location d'un jeu est entre. 1 et 5.--
francs selon le prix d'achat, la cotisation est de fr. 20.-- par an et par
famille.
Il y a la possibilité de louer des jeux pour les classes, camps,
associations, etc.
Le but de la ludothèque est de permettre à l'enfant d'avoir
accès à une sélection de jeux et jouets de qualité
et de lui apprendre à respecter et à soigner ce qui ne lui
appartient pas.
Les ludothécaires sont des bénévoles qui ont suivis
une formation et qui accueillent et conseillent le client dans son choix
de jeux.
Nous adressons nos plus vives félicitations aux lauréates et lauréats du concours, il s'agit de
Mme Spomenka MARGUET - av. de la Sallaz 40 7ème A tous et à toutes un très grand bravo et merci pour avoir embelli notre quartier ! |
Nous sommes lu partout où les cloches du Temple font un petit " coucou " à celles du Collège
Monsieur Henri Duruz nous a fait parvenir un petit courrier pour nous dire
que la cloche du Collège de Vennes était jalouse de ses soeurs
du Temple de Vennes, décrites dans le numéro précédents.
Neveu de M. Paul Duruz, membre fondateur de notre Société de développement,
Henri Duruz est né à Grand-Vennes. Il a fait ses classes au collège
de Vennes situé à droite en montant la route de Berne, à
la hauteur de l'arrêt TL " Vennes collège ". Il a organisé
pendant 18 ans la rencontre annuelle des " Anciens élèves
de Eloi Métraux ". M. et Mme Métraux ont été
les instituteurs de bien des anciens du quartier. Il n'y avait pas d'école
à La Sallaz si bien que les enfants étaient scolarisés
soit à Vennes soit à Chailly. M. Duruz a joint à son envoi
un poème intitulé
" Notre Cloche "
Parodie tirée de " La Venoge " de Gilles, dédiée
par l'auteur à ses camarades de l'Ecole de Vennes, anciens élèves
d'Eloi Métraux.
Cliquez ICI pour voir le poème
¹ Les élèves de l'école de Chailkly
surnommaient ceux de Vennes " les Vénéneux ", à
quoi ces derniers rétorquaient à ceux de Chailly par le nom de
" Chahuants ".
² Eloi Métraux donnait le nom de " Tante
Sophie " à la mappemonde dont on disposait à la grande école.
Le coup de Chapeau :
A l'institution du haut de la route d'Oron, j'ai cité LE FOYER
. Depuis 1900, cette association accueille des personnes aveugles ou
malvoyantes intellectuellement handicapées. Or, en 1997, une voie complémentaire
s'est ouverte.
Une école pour enfants atteints d'autisme dans notre quartier, le saviez-vous?
Ils apprennent, ils jouent, ils communiquent et sont très curieux. Quoi de plus naturel pour des enfants en âge de scolarité? Pourtant, à la différence des élèves accueillis en milieu scolaire ordinaire, ceux-ci apprennent, jouent et communiquent de manière très différente. Leur comportement attire parfois le regard et suscite souvent l'incompréhension. Ils semblent évoluer dans un monde un peu à part. Ce sont des enfants atteints d'autisme.
L'autisme consiste en un trouble du développement. Cette déficience entraîne des incapacités repérables dans les domaines de la communication, des apprentissages, de la socialisation et du comportement. Elle empêche l'enfant de comprendre et d'organiser les informations environnementales captées par ses sens, provoque en outre un repli sur soi et la perte de contact - partielle ou totale - avec le monde extérieur. De même, cette affectation induit généralement des comportements générant des activités répétitives et une résistance aux changements.
4 à 5 personnes sur 10'000 sont atteintes d'un autisme typique (appelé aussi autisme pur de Kanner) et 15 sur 10'000 présentent des troubles autistiques. Ces signes de dysfonctionnement apparaissent au cours des trois premières années de la vie et concernent avant tout les enfants de sexe masculin (4 garçons pour 1 fille). De même, on considère qu'environ 70% des personnes autistes présentent un retard mental associé et que 30 % d'entre elles souffrent d'épilepsie.
On comprend mieux alors la nécessité de procurer aux enfants atteints d'autisme les réponses les plus appropriées à leurs besoins et niveaux de développement. C'est le défi que LE FOYER, institution centenaire dont chacun connaît les activités dans le domaine des personnes aveugles ou malvoyantes intellectuellement handicapées, s'est lancé en 1997, répondant ainsi à la sollicitation de parents réunis au sein de l'association Autisme Suisse romande.
Ouverte grâce à l'appui du service de l'enseignement spécialisé vaudois, de l'office fédéral des assurances sociales et d'organisations caritatives généreuses, cette petite structure accueille douze enfants dans deux bâtiments provisoires situés sur la propriété-même du FOYER, à la route d'Oron. Les élèves bénéficient d'une prise en charge spécifique (approche pédagogique TEACCH) proposée par des enseignants formés en autisme, secondés par des intervenants spécialisés dans des disciplines complémentaires. Les enseignants veillent en particulier à ce que les objectifs visés soient adaptés à l'âge de chaque enfant, utiles pour lui, importants pour ses proches et généralisables dans d'autres situations. Pour cela, ils s'attachent à créer autour de lui des conditions d'apprentissage cohérentes, lesquelles impliquent la collaboration active et concertée de son entourage. Ainsi, les parents sont associés en priorité à l'élaboration et au suivi de la prise en charge scolaire.
Bénéficiant de l'infrastructure du FOYER (locaux, piscine, salle de gymnastique, services hôtelier et administratif), l'école, après cinq années d'existence, a apporté la preuve de sa réelle utilité. Il est ainsi plus que nécessaire de songer à une implantation définitive afin de proposer à ses utilisateurs les conditions d'accueil et de travail auxquels ils peuvent maintenant légitimement aspirer. Un beau projet en perspective, n'est-ce pas? Et à deux pas de chez nous, qui plus est. Assurément à encourager!
PAROISSE CATHOLIQUE SAINT ETIENNE
Célébration pénitentielle avec
absolution communautaire : jeudi 19 décembre à 20h15
|
Horaire des messes de Noël et Nouvel An : |
PAROISSE PROTESTANTE DE LA SALLZ-LES CROISETTES
7 célébrations de la Nativité Noël: nuit de longue veille et culte radiodiffusé |
Pour nous joindre :
Société de développement La Sallaz-Vennes - Case postale
295 - 1010 Lausanne CCP 10-4673-9
Site internet : http://www.sdsv.ch E-mail : sdsv@romandie.com